J'ai décidé de me lancer sans filet, les élèves n'utiliseront que la tablette dans leur cours de géographie sauf pour certaines situations dictées par les limites de l'IPad. C'est donc dire qu'ils noteront, chercheront, produiront et seront évalués uniquement avec la tablette.
Un avantage réel à l'utilisation de la tablette c'est sa facilité d'utilisation, la rapidité avec laquelle on peut l'utiliser en début de cours et l'intégration de tout ce qui est nécessaire à l'apprentissage dans un seul outil.
Une évidence s'impose très rapidement, l'usage de la tablette est complètement inutile si l'enseignant l'utilise pour enseigner et le caractère gras n'est pas l'effet du hasard. Aucun intérêt en effet si on l'utilise pour présenter des notes de cours, des diaporamas, des documents visuels de toutes sortes, autant alors utiliser le projecteur multimédia, le rétroprojecteur ou encore le tableau blanc interactif et nul besoin de la tablette.
Il est assez surprenant de constater à quel point l'élève s'approprie l'outil de façon spontanée et intuitive, qu'il génère des usages auxquels je n'avais pas pensés, la tablette devient l'outil de l'élève et non de l'enseignant, en fait je me sens parfois étranger à ce qui se passe lorsqu'ils travaillent et pourtant j'ai conçu cette activité.
Territoire agricole à risque: le Bangladesh, les causes, les conséquences des inondations et les solutions possibles pour contrer les effets négatifs de ces inondations. L'outil: la tablette, j'ai déposé des documents dans un dossier commun accessible par tous les élèves: deux textes, un reportage photos commenté par le photographe, une vidéo sur les inondations de 2009, une photo satellite de la région du delta du Bengale et du territoire du Bangladesh. Je ne leur donne aucune indication, s'ils ne savent pas ce qu'est un delta, ils doivent le trouver. Qu'est-ce que la mousson et quelles sont ses caractéristiques même chose. Deux cours de travail et de recherche et au troisième cours une synthèse à l'aide d'une carte graphique. À suivre.